Vladimir Sarde


Vladimir Sarde, 25 ans, est doctorant en cryptologie au sein de l’entreprise IDEMIA.
Je l’ai contacté via LinkedIn, et notre échange a eu lieu par téléphone le samedi 16 novembre 2024.

Il m’a expliqué qu’IDEMIA est spécialisée dans la sécurité des cartes bancaires, passeports, cartes d’identité et « smart cards ». Son travail consiste à analyser et évaluer la sécurité de ces supports, détecter d’éventuelles failles, corriger le code et tester s’il est possible d’accéder à des données sans posséder les informations initiales.

Passionné de mathématiques, Vladimir a choisi cette voie en raison des nombreuses opportunités professionnelles qu’elle offre. Il apprécie le lien étroit entre cryptologie et mathématiques. Il m’a confié que la partie qu’il aime le moins dans son travail est la gestion administrative.

De plus, en raison de la nature confidentielle des données qu’il manipule, il n’a pas la possibilité de télétravailler. Enfin, il souligne que ce domaine est très exigeant et peut engendrer du stress, voire un risque de burnout. Il faut donc être rigoureux, passionné et bien organisé pour réussir dans ce secteur.

Mathilde Monribot


Mathilde Monribot, 27 ans, est musicienne indépendante à Bordeaux. Elle compose et interprète ses propres chansons. Nous avons échangé par téléphone le 15 novembre 2024. Elle a étudié la composition au conservatoire de Bordeaux, où elle a appris à chanter, jouer du piano et de la guitare.

Elle m’a expliqué que l’admission au conservatoire est très sélective : elle a dû maîtriser parfaitement la lecture des partitions pour y être acceptée. Selon elle, le plus difficile dans ce métier est de se faire connaître et de bâtir une audience, ce qui demande une forte présence sur les réseaux sociaux.

Elle insiste aussi sur l’importance de maîtriser les outils de production musicale, comme FL Studio, qui nécessitent du temps et de la patience à prendre en main. Mathilde souhaite déconstruire le mythe du musicien « mort de faim ». D’après elle, il existe toujours des opportunités : donner des cours de piano, jouer dans des bars, lors de mariages ou autres événements.

Elle estime que la formation académique n’est pas indispensable. Ce qui compte le plus, c’est la capacité à se démarquer et à montrer son talent, notamment via internet.

Hernan Coronado


Hernan Coronado, 35 ans, est ingénieur logiciel au Chili. Il a étudié à l’Université San Sebastián à Santiago et travaille actuellement pour une entreprise américaine appelée Outline. Je l’ai contacté par téléphone le 24 novembre 2024.

Il m’a expliqué avoir étudié le langage Java, mais qu’il utilise aujourd’hui principalement Python dans son travail. Il considère que changer de langage de programmation n’est pas difficile lorsqu’on comprend les fondements de la logique informatique.

Hernan trouve son métier à la fois stimulant et gratifiant. Il aime particulièrement créer des produits utiles et améliorer le quotidien des utilisateurs. En revanche, il apprécie moins la gestion administrative et les tâches liées à la coordination d’équipe.

Il m’a aussi sensibilisé à l’attention portée à l’inclusion dans son entreprise : des aménagements sont prévus pour les employés atteints de troubles comme l’autisme ou le TDAH.

Concernant le stress lié au métier, il m’a expliqué que presque tous les problèmes rencontrés ont déjà été documentés. Il suffit souvent de savoir chercher efficacement une solution en ligne. Il insiste aussi sur l’importance d’apprendre de ses erreurs, de diviser les problèmes complexes en sous-problèmes et d’analyser régulièrement ses propres échecs.

Son objectif à long terme est de créer sa propre entreprise de développement logiciel au service de causes sociales, comme la médecine ou les œuvres caritatives.
J’ai trouvé sa vision du métier très inspirante.